Championnat du Monde U-17 de la FIFA, Nouvelle-Zélande 1999™
10 novembre - 27 novembre

Championnat du Monde U-17 de la FIFA, Nouvelle-Zélande 1999™

Championnat du Monde U-17 de la FIFA, Nouvelle-Zélande 1999™

Tournoi final debout

À propos de

Le Brésil remet ça

Le vainqueurSous la houlette de Carlos César, le Brésil arriva en Nouvelle-Zélande avec la ferme intention de conserver son titre acquis deux ans plus tôt en Egypte. Dans cette optique, il maintint un schéma 3-5-2 qui mit en valeur le gardien Rubinho, Marquinhos et le capitaine Walker. En revanche, la formation brésilienne fut confrontée à la stérilité de sa ligne offensive, pour laquelle elle ne trouva une paire titulaire qu'en quarts de finale, grâce à la révélation de Leonardo. Au sein du Groupe C, le Brésil disposa de l'Australie (2-1), mais quitta le Mali et l'Allemagne sur des scores nuls et vierges. Par la suite, il écarta le Paraguay (4-1) et le Ghana (aux tirs au but) pour accéder à la finale, où il retrouva l'Australie. Les Auriverdes s'imposèrent 8-7 au terme d'une sé ance de tirs au but synonyme de moment de gloire pour Rubinho.

Les surprisesCette compétition fut marquée par la grande homogénéité des participants, illustrée par la présence de quatre confédérations différentes au stade des demi-finales. A l'instar de la finale, ces dernières furent jugées aux tirs au but. Ainsi, les Etats-Unis, première formation de la CONCACAF à accéder à un tel niveau depuis 1993, s'inclina face à l'Australie et dut se contenter de la quatrième place, suite à sa dé faite contre le Ghana. Armée d'Ishmael Addo, le meilleur buteur de la compé tition, la formation africaine proposa le jeu le plus physique et le plus technique de la compétition. Pourtant, elle tomba face au Brésil au terme de l'épreuve de vérité.

La grande surprise de l'épreuve fut à mettre au crédit de la sélection australienne, qui échoua sur la derniè re marche face à la Seleçao. Toutefois, cette belle performance ne fut pas le fruit du hasard. En effet, Les Scheinflug avait concocté une tournée sud-américaine à ses poulains pour leur donner un avant-goût de la concurrence. Evoluant en 3-5-2, les Aussies s'appuyèrent sur la solidité défensive d'Adrian Madaschi et du portier Jess Kedwell-Vanstrattan, ainsi que sur l'apport offensif de Scott McDonald. Soutenus par un large public, les Young Socceroos ne chutèrent que face au Brésil, lors de la première phase puis en finale. En dehors de ces deux échecs, ils firent entendre raison à l'Allemagne (2-1), au Mali (1-0), au Qatar (1-0) et aux Etats-Unis (7-6 aux tirs au but).

Meilleur joueurS'il est un joueur qui prit une part prépondérante à la quatrième place des Etats-Unis, ce fut bien Landon Donovan. Riche de son expérience avec le Bayer Leverkusen, ce milieu offensif ne se contenta pas d'inscrire trois buts au cours de la compétition. Il éblouit également partenaires et adversaires par son sang-froid, sa vision du jeu et ses passes au cordeau. Les représentants de la presse offrirent donc le Ballon d'Or adidas à ce jeune homme né le 4 mars 1982. Trois ans plus tard, Donovan s'illustra à nouveau, mais cette fois dans la cour des grands : en Corée et au Japon, le surdoué fit parler la poudre à deux reprises.

Sous les feux de la rampeLeonardo (BRA), Ishmael Addo (GHA), Waleed (QAT), Àlvaro Meneses (URU), Landon Donovan (USA), DaMarcus Beasley (USA).

Nouvelle-Zélande 1999 en chiffres :

Classement :

  1. Brésil

  2. Australie

  3. Ghana

  4. Etats-Unis

Buts inscrits : 93 (2,91 par match)

Meilleure attaque : Ghana, 18 buts

Meilleurs buteurs : 1. Ishmael Addo (GHA)

  1. Waleed (QAT)

  2. Leonardo (BRA)

Villes hôtes : Auckland, Christchurch, Dunedin et Napier

Affluence totale : 218 400 spectateurs

Affluence moyenne par match : 6 825 spectateurs

MATCHES

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