Championnat du Monde U-17 de la FIFA, Canada 1987™
12 juillet - 25 juillet

Championnat du Monde U-16 de la FIFA, Canada 1987™

Championnat du Monde U-17 de la FIFA, Canada 1987™

Tournoi final debout

À propos de

L'URSS au sommet

Le vainqueur : L'URSS a démontré tout au long de la compétition qu'elle était nettement mieux préparée que le reste des équipes, tant sur le plan physique que sur le plan mental. Elle s'est extraite de la première phase en réussissant le nul face au Nigeria (champion en titre), en atomisant 4-2 la Bolivie (championne d'Amérique du Sud) et en étrillant le Mexique 7-0 (champion de la CONCACAF). L'Union soviétique a affiché une puissance offensive surprenante et une grande solidité dans toutes les lignes : un gardien sobre, des défenseurs intraitables, des milieux habiles et des attaquants efficaces. Le robuste 4-4-2 mis en place par la sélection soviétique a favorisé l'éclosion d'Anatoli Mushinka et de Mirdjalil Kasymov, les régulateurs de l'entrejeu. En phase finale, l'URSS a défait consécutivement la France, la Côte d'Ivoire et le Nigeria, pour remporter cette deuxième édition du Championnat du Monde U-16 de la FIFA.

Les surprises :

Comme à l'accoutumée dans les catégories de jeunes, ce sont les Africains qui marquèrent la compétition de leur empreinte. La Côte d'Ivoire ne céda que face à la toute-puissance de l'URSS, à l'instar du Nigeria, qui subit le même sort en finale. La quatrième équipe des demi-finales était une grande puissance européenne, l'Italie.

C'est la Côte d'Ivoire qui s'arrogea, à la surprise générale, le rôle de trublion de la compétition. Développant un football bien pensé, basé sur un classique 4-3-3 et sur de bonnes individualités, les Eléphanteaux Cadets émergèrent en tête du Groupe B, devant la République de Corée, l'Equateur et les Etats-Unis. Moussa Traoré, buteur implacable, démontra tout son potentiel et aurait très bien pu accéder à la gloire suprême si l'URSS ne s'était pas trouvée sur son chemin. Les Africains repartirent quand même avec une excellente troisième place, obtenue au prix d'une victoire 2-1sur l'Italie.

Meilleur joueur :

Le Nigérian Philip Osundo a affiché dès le début de la compétition un niveau remarquable, largement au-dessus de ses coéquipiers et de ses adversaires. En mettant sa mobilité, sa puissance et sa vision du jeu au service du collectif, il a porté son équipe jusqu'en finale, où les Super Eaglets ont succombé face à la puissance soviétique. Les deux seuls buts qu'il a marqués, lors de la victoire 3-2 sur la Bolivie, ont été indispensables à la qualification pour la deuxième phase. Auteur d'un match héroïque en finale, il n'a pas vu ses efforts récompensés. Peu importe : le Groupe d'Etude Technique et les journalistes spécialisés ont décidé de lui attribuer le Ballon d'Or.

Sous les feux de la rampe : Marco Echeverry (BOL), Raúl Noriega (ECU), Emmanuel Petit (FRA), Fabio Gallo (ITA), Moussa Traore (CIV), Philip Osundo (NGA), Anatoli Mushinka (URS), Mirdjalil Kasymov (URS), Youri Nikiforov (URS).

Canada 1987 en chiffres

Classement :

  1. URSS

  2. Nigeria

  3. Côte d'Ivoire

  4. Italie

Buts inscrits : 82 (2,56 par match)

Meilleure attaque: URSS, 21 buts

Meilleurs buteurs :

  1. Moussa Traore (CIV), 5 buts

  2. Youri Nikiforov (URS), 5 buts

  3. Philip Osundo (NGA), 4 buts

Villes hôtes: Montréal, Saint-Jean (NB), Terranova, St. John´s (Terre-Neuve), Toronto.

Affluence totale : 115 500 spectateurs

Affluence moyenne par match : 5 775 spectateurs

MATCHES